Depuis le 17e siècle, la préfecture d’Hiroshima est réputée pour sa culture de l’algue nori dans cet immense domaine de pêche qu’est la mer intérieure de Seto. La qualité et le goût de l’algue doivent beaucoup au processus de culture et à la qualité des eaux dans lesquelles l’algue a été cultivée – on a envie de prononcer le mot « terroir » –, aussi la région possède-t-elle quelque chose d’unique, un avantage concurrentiel qu’elle n’a cessé d’exploiter jusqu’à nos jours. Lorsque la poldérisation a fait disparaître les estrans qui servaient à cultiver le nori, de nouvelles techniques sont apparues, comme la culture en filet sur roues et la levée des filets au large pour reproduire artificiellement l’alternance des marées.
Si la famille Mimura cultive l’algue nori depuis cette période, c’est 2 siècles plus tard, en 1918, que Masutaro Mimura fonde une entreprise chargée de collecter les algues des producteurs et de les vendre, entreprise que son fils Yoshito transformera en l’actuelle Maison Mikuniya en 1948.
Outre l’évidente qualité des produits sélectionnés dans tout le Japon, notamment lors d’enchères restreintes de nori, la passion de la Maison Mikuniya s’exprime également dans le choix de vendre du nori sans aucun additif chimique et dans la pratique du commerce équitable avec les producteurs.